A Castanet « Stop à l’oubli » milite pour que justice se fasse |
|
Centre Presse Aveyron |
A Castanet « Stop à l’oubli » milite pour que justice se fasse• L’association s’est réunie pour la première fois en Aveyron.
L’Aveyron était le seul département de la région où l’association « Stop à l’oubli » n’avait encore jamais organisé de rencontre. Ce n’est plus le cas depuis samedi et la tenue, à la salle des fêtes de Castanet, des assises de l’association qui milite depuis des années pour que les plus de 190 meurtres ou disparitions non élucidés et classés sans suite (dans le seul ressort du TGI de Toulouse) ne sombrent pas dans l’oubli.
L’association, qui compte encore aujourd’hui plus de 150 adhérents – ils étaient près d’un millier au plus fort de l’affaire Alègre – se réunit régulièrement pour évoquer les dossiers en cours, faire connaître son action et rencontrer des familles ou proches de victimes de meurtres ou disparitions non élucidées.
Et même si parmi les plus de 190 affaires classées sans suite aucune n’a eu pour cadre l’Aveyron, Gabriel Loubradou, le président de « Stop à l’oubli », tenait quand même à organiser ce rendez-vous dans le département. «Ah si, Fanny, l’une des deux femmes ayant témoigné dans le cadre de l’affaire Patrice Alègre, avait ensuite trouvé refuge en Aveyron. », se souvient l’homme qui a créé cette association après la disparition le 16 août 1989 (toujours non élucidée) de sa fille Hélène, disparue de la clinique Aufréry à Balma dans la banlieue toulousaine.
« Enquêtes tronquées »
Incollable et intarissable quand il s’agit d’évoquer un dossier comprenant « de nombreuses zones d’ombre », ce Cadurcien, ancien prof d’histoire-géo, reste persuadé que l’affaire est loin d’avoir livré tous ses nombreux secrets. Évoquant « ces disparitions, ces assassinats camouflés en suicide et ces enquêtes tronquées, déformées, bâclées », il conclut que « Patrice Alègre a obligatoirement bénéficié de protections. » Des anomalies que de nombreuses personnes (des journalistes, Gabriel Loubradou, mais aussi des gendarmes et des magistrats) ont révélées en y apportant des réponses, sans pour autant que la justice ne les prenne en compte pour rouvrir des enquêtes.
En ce sens, « Stop à l’oubli » soutient aussi la possible réforme des règles de prescription, souhaitée par l’Assemblée nationale et le Sénat. «Elle permettrait de poursuivre les crimes pendant vingt ans, contre dix aujourd’hui, précise un adhérent.
Cela laisse espérer la réouverture de certains dossiers à la lumière des avancées technologiques, comme l’exploitation de l’ADN ».
Pour contacter l’association : stopalaubli@wanadoo.fr
R.B. |
Mardi 17 Mai 2016 |
Article n°: 477 |
|
Le combat de stop à l’oubli pour 195 disparus |
|
La dépêche du Midi de l’Aveyron |
Gabriel LOUBRADOU se bat pour faire la lumière sur tous les cas de disparition :Pour la première fois, l’association Stop à l’oubli tiendra ses assises dans l’Aveyron, à la salle des fêtes de Castanet, samedi 9 avril, à partir de 14 heures. Chacun y est invité.
195 femmes ou hommes assassinés ou disparus sur une période d’une vingtaine d’années sur Toulouse et sa grande périphérie. Des affaires qui, pour certaines, pourraient avoir un lien avec le tueur en série Patrice Alègre ou avec des réseaux criminels. Des dossiers classés sans suite par le TGI de Toulouse les uns après les autres, sans explication. Voici ce que dénoncent les vingt familles de Midi-Pyrénées qui, en janvier 2004, suite au procès Alègre, se sont regroupées au sein de l’association Stop à l’oubli. «Des familles – une trentaine aujourd’hui et plus de cent adhérents – dans la douleur qui ne se résignent pas, exigent la vérité, demandent des comptes à propos des graves dysfonctionnements des institutions toulousaines mis en lumière par la cellule «homicide 31» mais qui se heurtent à la volonté de ne pas faire bouger les choses», déplore Gabriel Loubradou, président de Stop à l’oubli, dont la fille Hélène est disparue depuis 1989.Une disparition peut-être liée, selon ce dernier, à l’affaire Patrice Alègre. |
Jeudi 07 Avril 2016 |
Article n°: 476 |
|
Affaire Alègre : le rideau est tombé |
|
SUD OUEST |
6 octobre 2010 06h00 | Par Dominique richard
Affaire Alègre : le rideau est tombé
La justice toulousaine a rendu un non-lieu dans la dernière affaire liée à Patrice Alègre.
Des dizaines de morts violentes restent inexpliquées
Gabriel Loubradou. Son association veut encore faire la lumière sur les zones d’ombre d’une affaire désormais classée. Thierry David
A moins d’un coup de théâtre, au demeurant bien improbable, Jean-Dominique Panzani restera dans les annales judiciaires comme le magistrat ayant mis un terme à l’affaire Alègre. Le 9 septembre dernier, le président de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse a rendu un arrêt de non-lieu dans la dernière affaire en suspens où apparaissait le nom de tueur en série, fils d’un CRS qui l’avait élevé à la dure. Vingt et un ans après la disparition d’Hélène Loubradou, une célibataire de 27 ans, les ultimes vérifications engagées par la justice n’ont pas permis de le confondre.
Enquête ratée
Sur l’agenda de la jeune femme, un rendez-vous avec un certain « Pat » était noté à Cazères, à proximité du lac que fréquentait le criminel. À l’époque, un garçon de café et un chauffeur de bus disaient avoir aperçu dans les parages un homme lui ressemblant. Mais, avec le temps, les souvenirs se sont dilués. Ces mémoires en lambeaux ne pouvaient fonder une accusation crédible alors qu’aucun cadavre n’a été retrouvé et que le principal intéressé nie farouchement les faits. Une enquête ratée au départ ne se rattrape jamais.
Pudique, Gabriel Loubradou ne s’appesantit pas sur le sort de sa fille. Ce n’est que l’un des visages féminins de la macabre galerie de portraits que renferment les dossiers de l’association Stop à l’oubli qu’il porte à bout de bras. Cet enseignant à la retraite, qui fut l’adjoint de l’ancien ministre Maurice Faure à la mairie de Cahors, a remué ciel et terre, accompagné de son infinie patience le deuil des familles. En pure perte. Retiré a Montcuq, dans le Quercy blanc, Il quittera vraisemblablement ce monde sans savoir pourquoi, entre 1986 et 1997, près de 195 meurtres ou disparitions sont restés non élucidés dans le ressort du tribunal de grande instance de Toulouse.
Quelques dates de l’affaire
Septembre 1997. Arrestation de Patrice Alègre. Il reconnaît 5 meurtres et 6 viols. 21 février 2002. Patrice Alègre est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans.
Mai 2003. Les gendarmes de la cellule Homicide 31 rouvrent le dossier. La presse révèle les témoignages de Patricia et Fanny, mettant en cause des policiers et notables toulousains.
18 mai 2003.L‘ancien maire de Toulouse Dominique Baudis révèle que son nom est cité et dénonce une « effarante machination ».
17 septembre 2003. Fanny revient sur son accusation de viol contre Dominique Baudis.
26 Mars 2009. Prison avec sursis pour Patricia et Fanny, reconnues coupables de dénonciation calomnieuse.
9 septembre 2010. La justice confirme le non-lieu rendu dans l’affaire de la disparition en 1989 d’Hélène Loubradou.
Le 18 mai 2003, en venant sur le plateau de TF1 « regarder la calomnie droit dans les yeux », Dominique Baudis a sonné le glas de l’affaire Alègre. Plusieurs prostituées accusaient l’ancien maire de la Ville rose d’avoir participé à des séances sadomasochistes. Vérifications faites, il ne pouvait pas avoir été présent sur les lieux où ces jeux sexuels s’étaient prétendument déroulés. Qui avait manipulé ces dénonciatrices aux personnalités fragiles ? Pourquoi avaient-elles jeté le nom de l’élu en pâture ? Quelle stratégie était à l’œuvre en coulisse ?
L’indignation fortement médiatisée de Dominique Baudis a relégué au second plan ces questions pourtant déterminantes. Et la machine judiciaire qui s’était un peu trop emballée a brutalement freiné des quatre fers, de peur de souffler sur les braises du bûcher de Toulouse. Près d’une vingtaine de dossiers avaient été rouverts en 2002, au lendemain de la condamnation de Patrice Alègre à la prison à perpétuité pour cinq meurtres. Il existait nombre de similitudes entre ces morts violentes : Même mode opératoire, même façon d’incendier les scènes de crime, mêmes témoignages relatifs à la présence du serial killer dans les environs… Toutes ont fait l’objet d’ordonnances de non-lieu ou de classement sans suite sans que jamais personne ne cherche à savoir pourquoi les constatations initiales avaient été bâclées, voire sabotées.
Anomalies en série
Valérie Tariote, découverte en 1989 bâillonnée et poignets liés dans son appartement : intoxication médicamenteuse ; Édith Scheichardt, retrouvée en 1990 dans un fossé jupe relevée et bombe lacrymogène dans le vagin : intoxication médicamenteuse encore ; Hadja Benyoucef, décédée, une cordelette autour du cou et un couteau fiché dans la gorge : raptus suicidaire ; Line Galbardi, tuée en 1992 dans une chambre d’hôtel où elle se prostituait : asphyxie. Jean-Jacques Allemane, 20 ans, jeté dans le canal du Midi le corps entravé dans des liens reliés à un plot de béton : geste d’un désespéré. Au total, près de 15 crimes seront considérés dans un premier temps comme des morts naturelles ou des suicides.
Les deux médecins légistes qui le certifieront, les policiers qui abonderont dans leur sens et les magistrats qui ne feront pas montre d’une grande curiosité n’ont jamais été inquiétés. De qualité inégale, les témoignages recueillis depuis des années par les militants bénévoles de Stop à l’oubli révèlent malgré tout la présence au sein de la police et de la gendarmerie de fonctionnaires douteux, aux liens étroits avec le monde de la nuit. « Il n’est pas exclu qu’il puisse y avoir des policiers ripoux ou un substitut ripoux », déclarait d’ailleurs en 2003 Jean Wolf, alors procureur général de la cour d’appel de Toulouse.
Corruption des esprits
Dans un rapport étouffé par sa hiérarchie, un autre responsable du parquet, le procureur Michel Bréard, mettra en cause deux ans plus tard l’un de ses plus proches collaborateurs. Il soupçonnait ce magistrat d’avoir entretenu des relations amicales avec Patrice Alègre. Il lui reprochait surtout sa présence sur les lieux d’un crime, avant même l’arrivée de la police, alors qu’il n’était pas de permanence ce jour-là.
« Tant que Patrice Alègre apparaissait comme un tueur psychopathe, cela ne posait de problème à personne, insiste Gabriel Loubradou. Mais à plusieurs reprises, il tue sur ordre. Il a des commanditaires qui sont manifestement protégés. Différents trafics apparaissent en arrière-plan. Chercher plus loin, ce serait prendre le risque de révéler des liaisons dangereuses. » De celles par exemple qui pourraient expliquer l’exécution du travesti Claude Martinez ?
Poignardé dans son studio en 1992, ce jeune homme avait la réputation d’organiser des soirées particulières qu’il aimait bien filmer. Remis aux enquêteurs par sa sœur, son agenda téléphonique n’a pas été retrouvé par les gendarmes lorsqu’ils ont repris le dossier en 2000. Il avait disparu, tout comme un certain nombre de cassettes vidéo. À force de se heurter à des murs, de se confronter à des dysfonctionnements inexplicables, les familles de victimes crient parfois au complot.
Une radioscopie du quartier de la gare Matabiau, où l’affaire Alègre s’est enracinée, fournit un scénario sans doute plus crédible. Dans ce cœur de ville laissé en déshérence, la pègre n’a pas été surveillée, des barrières sont tombées sans que l’institution judiciaire ne les relève. Et la violence principalement dirigée contre les femmes a pris des proportions inquiétantes, reflétant finalement une corruption des mœurs et des esprits que l’on ne soupçonnait guère dans une cité pourtant réputée pour son art de vivre et sa modernité.
« Chercher plus loin, ce serait prendre le risque de révéler des liaisons dangereuses »
|
Mercredi 06 Octobre 2010 |
Article n°: 463 |
|
Gendarme contre journaliste : les juges confirment le droit d’informer |
|
S N J |
Premier syndicat français de journalistes
Gendarme contre journaliste : les juges confirment le droit d’informer
En déboutant le plaignant, la Cour d’appel de Montpellier a confirmé, lundi 27 septembre, le jugement rendu en première instance à la suite de la plainte en diffamation publique déposée par un gendarme, contre un journaliste de France 3 Sud.
Les juges ont ainsi confirmé que ce journaliste n’avait fait que mener à bien sa mission d’information.
Notre confrère avait réuni dans un reportage une série de témoignages conduisant à douter de la probité du gendarme qui venait de prendre la tête de la cellule Homicide 31, chargée d’enquêter sur l’affaire du tueur en série Patrice Alègre.
Les juges d’appel ne se sont donc pas laissés influencer par la qualité du plaignant. Ils ont, au contraire, confirmé le principe constitutionnel du droit à l’information, indissociable pour le journaliste de son droit à informer.
Le Syndicat National des Journalistes, première organisation de la profession, se félicite de cette décision, lui qui s’est toujours battu et continuera de le faire pour que l’information reste indépendante de tous les pouvoirs, y compris lorsque ceux qui le représentent portent l’uniforme.
le 28 septembre 2010
|
Vendredi 01 Octobre 2010 |
Article n°: 461 |
|
Accusé d’avoir diffamé alors qu’il n’avait fait qu’informer : relaxé ! |
|
Communiqué du S.N.J. |
S N J
Accusé d’avoir diffamé alors qu’il n’avait fait qu’informer : relaxé !
Quand l’information devient gênante, surtout lorsque elle a été recueillie dans les règles de l’art, celui qu’elle dérange ne trouve souvent d’autre esquive que de crier à la diffamation.
C’est une attaque de ce genre qui a été portée contre notre confrère de France 3 Sud, Yves Garric, poursuivi par un gendarme dont une série de témoignages, recueillis dans un reportage diffusé en février 2007, mettait gravement en doute la probité. Ce gendarme venait d’être nommé à la tête de la cellule Homicide 31, chargée d’enquêter sur l’affaire du tueur en série Patrice Alègre, dont on se souvient les péripéties.
En relaxant le journaliste, plus de deux ans après la plainte en diffamation publique déposée contre lui, les juges ne se sont pas laissés influencer par la qualité du plaignant. Ils ont aussi prononcé la relaxe pour l’équipe de France 3 ayant entouré Yves Garric dans son travail, que le gendarme avait également poursuivie.
Le Syndicat national des Journalistes, première organisation de la profession, se félicite de cette décision qui confirme la primauté du droit à l’information, une des garanties de la liberté d’expression inscrite dans notre Constitution.
Le SNJ s’est toujours battu et continuera de le faire pour que l’information reste indépendante de tous les pouvoirs, y compris lorsque ceux qui le représentent portent l’uniforme.
Il réitère son soutien plein et entier envers un confrère qui n’a commis d’autre faute que d’exercer sa profession avec conscience et détermination, dans le seul but d’informer les citoyens de notre Pays.
le 05 février 2010
Syndicat National des Journalistes 33 rue du Louvre 75002,
www.snj.fr, e.mail : snj@snj.fr, Tél 01 42 36 84 23, Fax 01 45 08 80 33
|
Lundi 08 Février 2010 |
Article n°: 450 |
|
Poursuivi pour diffamation, le journaliste a été relaxé |
|
La dépêche de Rodez |
Rodez et sa région
Publié le 06/02/2010 09:43 – Modifié le 06/02/2010 à 11:45 | Hervé Boucleinville
Rodez. Poursuivi pour diffamation, le journaliste a été relaxé
Justice. Le major de la gendarmerie poursuit la procédure : son avocat a interjeté appel.
Le journaliste Yves Garric vient de gagner une manche dans le bras de fer qui l’oppose au major de la gendarmerie, Jean-Pierre Nicolaon : le tribunal de Montpellier a relaxé le journaliste, visé par une plainte pour diffamation publique.
Yves Garric, c’est le journaliste de France 3 bien connu en Aveyron où il a travaillé de longues années avant de partir vers Toulouse. Le major Jean-Pierre Nicolaon, c’est aujourd’hui le « patron » de la brigade de recherche de Rodez ; il était auparavant à la tête de la cellule Homicide 31, en charge de l’affaire Alègre.
Dans son reportage, le journaliste évoquait une plainte déposée contre le militaire par son ex-épouse et son placement en garde à vue ; le président de l’association « Stop à l’oubli »(1) et une ex-procureure de la République apportaient également leur témoignage, à charge contre le militaire. Quelques jours plus tard, l’avocat de Jean-Pierre Nicolaon, Me Frédéric David, passait à son tour à l’antenne, puis déposait plainte au nom de son client pour diffamation.
Le premier procès, à Cahors en janvier 2008, se terminait par un non-lieu ; le second à Montpellier(2), vient de débouter Jean-Pierre Nicolaon.
« Je suis soulagé, commente Yves Garric. Ce n’est pas de gaieté de cœur que j’ai fait ce reportage. En le faisant, j’ai simplement obéi à mon devoir d’informer de journaliste. Je n’ai pas encore les attendus du tribunal, mais mon avocat m’a fait savoir que la décision a été prise sur la forme. C’est dommage : je regrette qu’il n’y ait pas vraiment eu de débat sur le fond ».
Le syndicat national des journalistes (SNJ) avait soutenu sans réserve le reporter télé dans « cette question de liberté de la presse » : « Quelle que soit la décision du tribunal de grande instance, le SNJ saura rappeler que ce sont des journalistes comme [Yves Garric] qui font l’honneur et la crédibilité de la profession ». L’affaire n’est cependant pas terminée : joint hier par téléphone, le cabinet de Me Frédéric David a fait savoir qu’en accord avec son client, il avait d’ores et déjà interjeté appel.
(1) « Stop à l’oubli » est une association créée par des proches des victimes du tueur en série.
(2) La présence de l’ex procureure de Toulouse a valu à l’affaire d’être délocalisée.
|
Lundi 08 Février 2010 |
Article n°: 451 |
|
Affaire Alègre : le journaliste relaxé, le gendarme débouté |
|
Centre Presse |
Affaire Alègre : le journaliste relaxé, le gendarme débouté
Le tribunal de Montpellier jugeait une affaire de diffamation
NOTRE CONFRERE Yves Garric relaxé et le gendarme qui le poursuivait en diffamation publique débouté : tel est le jugement qu’a rendu jeudi le tribunal de grande instance de Montpellier, dans l’affaire de diffamation publique qui avait été examinée le 26 novembre 2009 (notre édition du 26 novembre 2009).
Ainsi donc, le major Jean-Pierre Nicolaon, chef de la brigade de recherches de la gendarmerie de Rodez, est débouté de la plainte en diffamation publique qu’il avait déposée contre France 3 Midi-Pyrénées et plus particulièrement contre Yves Garric. Les juges ont appuyé leur décision sur des éléments entraînant à leurs yeux une prescription du dossier.
Rappelons que la télévision régionale avait diffusé, le 5 février 2007, un reportage dans lequel plusieurs témoignages tendaient à remettre en cause la probité de l’adjudant-chef Nicolaon.
Celui-ci venait à l’époque de prendre la direction, à Toulouse, de la « Cellule homicide 31 » chargée d’enquêter sur l’affaire Alègre. Il succédait à ce poste à l’adjudant Michel Roussel, qui avait préféré faire valoir ses droits à la retraite. Tous les témoins cités dans ce reportage, eux aussi poursuivis en diffamation, ont également été relaxés. Contacté hier après midi, Yves Garric n’a pas souhaité s’étendre sur cette décision : « Je ne connais pas encore les attendus du tribunal. Par mon avocat, je sais simplement que la décision repose sur une question de forme. J’aurais préféré un vrai débat de fond. Mais apparemment, les questions de forme sont bien commodes. En tout cas, ce n’est pas de gaîté de cœur que j’ai effectué ce reportage. Il m’avait semblé de mon devoir de poser sur la place publique des questions importantes. »
Le syndicat national des journalistes (SNJ) avait pour sa part vu dans ce procès un important enjeu de liberté de la presse. Et il n’avait pas attendu la décision des juges pour exprimer son soutien à notre confrère de France 3, indiquant dans un courrier :
« Quelle que soit la décision que rendra le tribunal de grande instance de Montpellier, le Syndicat national des journalistes saura rappeler publiquement que ce sont des journalistes comme lui qui font la crédibilité et l’honneur de la profession ».
Dès l’annonce du jugement, l’avocat du gendarme a annoncé que son client allait interjeter appel.
D.L.
Centre Presse du 06.02.2010
|
Lundi 08 Février 2010 |
Article n°: 452 |
|
Justice Le gendarme débouté face au journaliste |
|
Midi Libre |
Midi
Libre
J Justice Le gendarme débouté face au journaliste
RAPPEL
Notre confrère de « France 3 », Yves Garric, a gagné son procès
En marge de l’affaire Alègre, une procédure en diffamation opposait l’adjudant-chef de la gendarmerie Jean-Pierre Nicolaon – aujourd’hui responsable de la brigade de recherches de Rodez – au journaliste de France 3 Yves Garric.
Le litige portait sur un reportage réalisé par le second, en février 2007, au moment où le premier était à la tête de la Cellule 31 qui enquêtait sur les crimes de Patrice Alègre.
Dans ce reportage Yves Garric avait recueilli plusieurs témoignages, dont l’un émanant d’une ancienne procureure de Toulouse qui dans ses propos estimait en substance que le gendarme avait des activités nocturnes extra-professionnelles « peu compatibles avec le métier de gendarme ». Cette magistrate était également poursuivie dans cette affaire.
Le litige avait été examiné devant le tribunal correctionnel de Montpellier le 26 novembre dernier.
Le délibéré a été rendu hier, au terme duquel le gendarme a été débouté. Une bonne nouvelle pour notre confrère qui confesse avoir beaucoup souffert dans cette affaire. « Je suis soulagé, même si je regrette que la décision a surtout été prise sur des questions de formé. Je regrette vraiment qu’on ne soit pas allé au fond du débat. »
|
Lundi 08 Février 2010 |
Article n°: 453 |
|
NON-LIEU POUR PATRICE ALEGRE POUR UN MEURTRE A TOULOUSE EN 1992 |
|
LE MONDE |
Non-lieu pour Patrice Alègre pour un meurtre à Toulouse en 1992
LEMONDE.FR avec AFP | 21.01.10 | 12h06
Les juges d’instruction chargés du meurtre d’une prostituée, Line Galbardi, dans un hôtel de Toulouse en 1992, ont rendu un non-lieu dans l’affaire pour laquelle le tueur en série Patrice Alègre était mis en examen depuis janvier 2000, selon une décision rendue publique jeudi 21 janvier. C’est le dernier des cinq meurtres et d’un viol non élucidés pour lesquels M. Alègre avait été mis en examen, en dehors des crimes pour lesquels il a déjà été condamné en 2002, a précisé à l’AFP le procureur de la République de Toulouse, Michel Valet.
« L’ordonnance des juges (…) a été rendue le 14 janvier, elle suit les réquisitions du parquet faites à l’automne dernier », a expliqué M. Valet. « Cela signifie, a-t-il ajouté, que les juges estiment qu’il n’y a pas de charge suffisante contre quiconque pour l’accuser d’avoir commis les faits ». Le procureur a toutefois indiqué que le dossier pourrait être réouvert « en cas d’éléments nouveaux justifiant des investigations sur des bases nouvelles ».
Line Galbardi, prostituée franco-canadienne de 28 ans, avait été retrouvée morte victime de suffocation et de coups violents à la tête dans sa chambre d’hôtel en janvier 1992. Patrice Alègre avait été mis en cause dans ce dossier à l’occasion d’une enquête d’une cellule de la gendarmerie sur le parcours criminel de celui qui allait par ailleurs être condamné par la cour d’assises de Haute-Garonne en février 2002 à la perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans, pour cinq meurtres précédés de viol et pour un sixième viol commis entre 1989 et 1997.
|
Mercredi 03 Février 2010 |
Article n°: 449 |
|
Le Syndicat National des Journalistes apporte son soutien à Yves Garric |
|
|
Lors de son dernier bureau national qui s’est tenu à Paris le 8 Décembre 2009 , le Syndicat National des Journalistes a décidé, à l’unanimité, d’apporter son soutien à YVES GARRIC, grand reporter à FRANCE 3-SUD , mis en examen pour diffamation publique par l’adjudant NICOLAON, lequel avait succédé à Michel Roussel, à la tête de la Cellule Homicide 31 (voir l’article de Didier Labertrandie, paru dans le journal CENTRE-PRESSE, le 26 Novembre 2009 ).
L’Association des familles de Victimes, STOP A L’OUBLI, se réjouit d’une telle décision et renouvelle son soutien le plus total à ce journaliste reconnu pour son professionnalisme et sa probité intellectuelle .
|
Jeudi 07 Janvier 2010 |
Article n°: 448 |
|
Patrice Alègre fait de la gnôle en prison |
|
LA MONTAGNE – MOULINS |
Patrice Alègre fait de la gnôle en prison
lien article |
Lundi 27 Avril 2009 |
Article n°: 431 |
|
Alègre : vers deux nouveaux non-lieux |
|
La dépêche du Midi |
Justice. Le parquet de Toulouse vient de prendre des réquisitions de non-lieu dans deux dossiers rouverts à la suite de l’arrestation du tueur en série Patrice Alègre :
Le meurtre du traversi Claude Martinez, en février 1992, dans le quartier Arnaud Bernard à Toulouse, et la disparition de Martine Escadeillas, une jeune femme de 24 ans, en décembre 1986, à Ramonville.
Les juges devraient clore prochainement ces instructions. |
Samedi 18 Octobre 2008 |
Article n°: 410 |
|
Non lieu et renvoi devant le tribunal correctionnel |
|
la Dépêche du Midi |
cliquez sur le lien ci-dessous :
Lien de l’article |
Mardi 01 Avril 2008 |
Article n°: 375 |
|
Meurte de Valérie Réorda : la mère de la victime fait appel . |
|
la Dépêche du Midi |
Contrairement à ce qui avait été annoncé, la maman de Valérie Réorda s’oppose à la fermeture du dossier et fait appel.
cliquez sur le lien ci-dessous :
Lien de l’article |
Mardi 01 Avril 2008 |
Article n°: 376 |
|
AFFAIRE ALEGRE |
|
AFP |
Alègre: les ex-prostituées renvoyées en correctionnelle pour dénonciation calomnieuse
Le 27/03/2008 à 17:48
Les ex-prostituées « Patricia » et « Fanny » ont été renvoyées en correctionnelle pour dénonciation calomnieuse envers l’ancien maire de Toulouse Dominique Baudis et le magistrat Marc Bourragué qu’elles avaient accusés dans le cadre de l’affaire Alègre, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.
Ce renvoi devant le tribunal correctionnel de Toulouse vient clôturer l’instruction menée par le juge Philippe Colson à la suite de plaintes déposées par MM. Baudis et Bourragué, a confirmé à l’AFP Me Olivier Vercellone, avocat de Florence Khelifi surnommée « Fanny ».
Pour l’instant aucune date d’audience n’a été fixée, a de son côté précisé l’avocat de Marc Bourragué, Me Laurent de Caunes.
Christelle Bourre, alias « Patricia », 36 ans, et Florence Khelifi, 32 ans, avaient été à l’origine, en mai 2003, d’accusations liant au tueur en série Patrice Alègre des notables de la ville, parmi lesquels Dominique Baudis et Marc Bourragué, dans un réseau de crimes sexuels.
Le parquet avait alors ouvert une information judiciaire pour « viols et proxénétisme aggravé », qui a débouché sur un non-lieu général confirmé par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse en juillet 2005.
Les deux jeunes femmes ont déjà été poursuivies pour faux témoignage ou complicité dans un autre volet de l’affaire Alègre, qui concernait les déclarations fantaisistes du travesti « Djamel ».
Dans ce dossier, la cour d’appel avait confirmé le 9 février 2006 la culpabilité de « Patricia », la condamnant à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis ainsi qu’à trois ans de mise à l’épreuve, tandis que « Fanny » avait été relaxée.
© 2008 AFP |
Vendredi 28 Mars 2008 |
Article n°: 371 |
|
Le président Loubradou au Tribunal de Cahors 46. |
|
la Dépêche du Lot |
cliquez sur le lien ci-dessous
Article Depeche |
Vendredi 25 Janvier 2008 |
Article n°: 354 |
|
ça ce passe de commentaire…. |
|
la Dépêche du Midi |
Cliquez sur le lien ci-dessous (et asseyez vous) :
Article Depeche |
Mercredi 28 Novembre 2007 |
Article n°: 344 |
|
Meurtre d’Edith Sleichardt |
|
la Dépêche du Midi |
Le suicide corrigé en meurtre d’Edith Sleichardt va être classé.
cliquez sur le lien ci-dessous :
Article Depeche |
Mercredi 21 Novembre 2007 |
Article n°: 338 |
|
Droit de réponse |
|
la Dépêche du Midi |
cliquez sur le lien ci-dessous :
Article Depeche |
Jeudi 25 Octobre 2007 |
Article n°: 329 |
|
IL FAUT ROUVRIR LES DOSSIERS |
|
la Dépêche Dimanche |
Cliquez sur le lien ci-dessous :
Article Depeche |
Lundi 15 Octobre 2007 |
Article n°: 323 |
|
Tout le monde n’est pas dupe ! |
|
Journal 20 minutes |
Quand France 2 lave plus blanc !
cliquez sur lien ci dessous :
Article 20 Minutes |
Lundi 01 Octobre 2007 |
Article n°: 309 |
|
ça chauffe sur les blogs |
|
Le point |
annonce de coup de chaud sur certains blogs dont celui du Point :
(cliquez sur le lien ci-dessous)
Ne manquez pas la lecture des 14 dernières contributions (en bas à droite de la page)Prochainement les liens des autres blogs.
http://www.lepoint.fr/content/medias/article.html?id=202305 |
Vendredi 28 Septembre 2007 |
Article n°: 300 |
|
Stop à l’Oubli en appelle à madame la Ministre de la Justice |
|
France 3 Toulouse |
Dans ses journaux 19/20 du 27/0/2007 et 12/13 du 28/07/2007, France 3 Toulouse indique que STOP A L OUBLI sollicite la nouvelle ministre de la justice afin que les enquêtes « étouffées » soient rouvertes.
(Voir les interviews du président Loubradou et de l’auteur Gilles Souilles)NB : pour l’heure les journaux ne peuvent pas être visionnés sur le site internet de France 3. |
Samedi 28 Juillet 2007 |
Article n°: 276 |
|
Affaire Borrel |
|
Nouvel obs.com |
Une affaire « Franco-Française » dit l’ancien ministre de la justice de Djibouti;
Une parmis beaucoup d’autres est on tenté de dire, en pensant à l’affaire Boulin et à NOS affaires Toulousaines…Cliquez sur le lien ci-dessous :Lien NouvelObs |
Lundi 16 Juillet 2007 |
Article n°: 274 |
|
Meurtre du ministre Boulin |
|
« Un homme à abattre » chez l’édi |
DIFFICILE DE NE PAS RETROUVER DE NOMBREUX POINTS COMMUNS ENTRE LE MEURTRE DU MINISTRE BOULIN ET DE NOMBREUSES AFFAIRES TOULOUSAINES..
CE LIVRE ECRIT PAR BENOIT COLLOMBAT EST A LIRE ABSOLUMENT |
Lundi 02 Juillet 2007 |
Article n°: 266 |
|
« Le Bûcher de Toulouse » CONDAMNE |
|
la Dépêche du Midi |
Rappel : c’est de ce livre aujourd’hui condamné, qu’a été produit un film TV acheté par France 2 et produit par la société Flash Film. Mais nous y reviendrons… |
Lundi 25 Juin 2007 |
Article n°: 257 |
|
20 ème anniversaire du meurtre du Madame Mortessagne |
|
Lettre de la famille de la victi |
Document |
Mardi 05 Juin 2007 |
Article n°: 243 |
|
Non lieu pour l’animateur KARL 0 |
|
Nouvel obs.com |
Cliquez sur le lien ci-dessous :
Article Nouvel Obs |
Jeudi 08 Mars 2007 |
Article n°: 225 |
|
Le Monde condamné ! |
|
Cour d’Appel de Paris |
[size=18]Dans un article du 6 mai 2004, le journal LE MONDE avait mis en cause l’ancien adjudant Michel ROUSSEL et le substitut François HEINISCH.
Déjà condamné définitivement pour diffamation au préjudice de Michel ROUSSEL, LE MONDE vient de l’être à nouveau, pour le même motif, au profit du substitut HEINISCH.
On se souvient du rôle actif de ce magistrat pour la recherche de la vérité dans les différentes affaires ALEGRE, alors qu’il était en poste à Toulouse.
A l’époque ON rouvrait les dossiers, aujourd’hui ON les referme…! |
Vendredi 23 Juin 2006 |
Article n°: 105 |
|
Enfin des coupables ? |
|
la Dépêche Dimanche |
|
Dimanche 18 Juin 2006 |
Article n°: 101 |
|
Manifestation du 3 juin 2006 |
|
quotidien gratuit 20 MINUTES |
Affaire Alègre, la colère des familles
20 Minutes | édition du 06.06.06
« On est là pour rappeler que l’affaire Alègre n’est pas finie. » Une soixantaine de personnes ont manifesté samedi près du ministère de la Justice pour dénoncer le risque d’« étouffement » des enquêtes liées à l’affaire Alègre. Organisé par l’association Stop à l’oubli, le rassemblement a regroupé des familles de personnes disparues ou tuées dans la région toulousaine. Selon Gabriel Loubradou, son président, 49 affaires sont à « rattacher » au tueur en série Patrice Alègre, et « il y a une volonté en haut lieu de les entraver ». « Dès que ça s’oriente vers Alègre, on enterre », a-t-il déclaré, menaçant de révéler « des témoignages contre des magistrats et des enquêteurs si la justice ne [les] entend pas ». Stop à l’oubli sera reçue demain par la Chancellerie.
©2006 20 minutes
|
Mardi 06 Juin 2006 |
Article n°: 89 |
|
Contre enquête : que reste t’il de l’affaire Alègre |
|
Sud Ouest (20/4/2006) |
Document |
Jeudi 20 Avril 2006 |
Article n°: 34 |
|
Meurtre d’Edith Sleichardt |
|
la Dépêche du Midi |
Le suicide médicamenteux revu en meurtre va être classé. Les dysfonctionnements mis à jours n’ont entrainé aucune sanction.
cliquez sur le lien ci-dessous :Lien Depeche |
Jeudi 01 Janvier 1970 |
Article n°: 337 |
|
|